Réunion du Club = Jeudi 12 décembre 2024 à 20h30

La montée au Port d’Aula

, par Patrick Gosse

Texte de Patrick, photos de Philippe et Françis

Départ groupé du camping d’Oust vers 9h dans la joie et la bonne humeur

et sans angoisse apparente, l’insouciance des ignorants sans doute. Les quelques kilomètres nous séparant de Couflens, 11 km en légère montée le long du Salat et à l’ombre, nous permettent de nous (ré) chauffer avant d’aborder les montées du jour, le col de Pause et le Port d’Aula, pas grand-chose selon Philippe.

Dès la traversée du Salat à Couflens, la route goudronnée s’élève avec des pentes respectables, 7 à 8 % pendant les 3 premiers kilomètres.

Chacun comprend que cela va être long, voire très long, et s’installe dans son propre rythme après avoir ajusté sa tenue vestimentaire aux conditions du jour excellentes, grand soleil, une température de 15 °c mais en ressenti beaucoup plus, on se demande bien pourquoi.

Puis la pente devient plus raide, autour de 10 à 11%, jusqu’au km 5 environ. Une barrière ferme l’accès au col et matérialise la fin de la portion de route asphaltée. Quelques-uns renoncent, matériel oblige, à poursuivre l’ascension vers le Col de Pause sur une route jadis asphaltée, d’après une légende columérine, mais désormais gravillonnée.

Pour les autres et une fois la barrière contournée, cela se complique avec une route traversée de larges rigoles en acier, nombreuses, une adhérence qui n’en n’est pas une et une pente toujours aussi forte voire plus forte (dépassant les 12 %). Après 9 km d’ascension, nous voilà enfin au col de Pause et nous pouvons enfin profiter, sans risque, de la vue qui nous est offerte.

A partir de là, une nouvelle aventure commence. Finie la route, asphaltée ou gravillonnée, finie la route tout court. Nous roulons sur un chemin mi herbe mi roche

avec une pente cependant plus raisonnable au début, 8 à 9 %.
Le ressenti est plus proche d’une randonnée pédestre en montagne que d’une randonnée cycliste, l’environnement peut-être à moins que ce ne soit la vitesse excessivement modeste. Les vues, toujours différentes et magnifiques, s’enchainent comme les virages en lacet.

Après une pause autour d’un lac pour prendre le temps d’admirer le paysage, plus facile lorsqu’on est arrêté, l’ascension reprend. Une légère brise annonce l’arrivée imminente et le port d’aula est enfin là après 18 km de montée avec sa stèle, indiquant l’altitude 2267 m, tout de même, et délimitant la frontière entre la France et l’Espagne.

Après l’instant restauration, photos et (petite) sieste au soleil,

c’est parti pour la descente. Vive les freins à disque et les gros pneus même si une suspension n’aurait pas été de trop. Pas de vitesse excessive donc, et de nombreux arrêts pour admirer et imprimer les paysages pour longtemps. A partir du Col de Pause, la descente se fait plus rapide mais plus piégeuse aussi jusqu’à la barrière ouverte cette fois. Et puis la sensation très agréable de rouler à nouveau sur une route goudronnée. Il n’y a plus qu’à se laisser glisser jusqu’à Couflens puis jusqu’au camping. Il fait déjà très frais dans la vallée. Le camping est enfin là, ne pas oublier d’éviter la barrière, et la boucle est bouclée.

Très belle journée donc avec un temps idéal, à faire absolument au moins une fois dans sa vie de cyclotouriste, en groupe de préférence et si possible par beau temps mais pas trop chaud. Un grand merci à Philippe de nous l’avoir fait découvrir et finalement et en prenant son temps, ça se passe très bien !

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