Assemblée Générale du Club = Jeudi 09 janvier 2025 à 19h30

Sortie Nocturne

, par Nicole Ricard

" J’ai été souvent tentée à l’idée d’une sortie vélo nocturne. Cette année, pas question de remettre à plus tard aucune excuse pour ne pas tenter.

La température est d’une douceur exceptionnelle, c’est une belle soirée d’été, toutes les conditions sont réunies.
J’ai beaucoup aimé pédaler dans cette atmosphère particulière, et curieusement aucune fatigue !!, au contraire la sensation de pouvoir rouler toute la nuit.
Il faut dire que le circuit n’était pas difficile avec peu de dénivelé et l’avantage c’est que la nuit on ne voit pas arriver les côtes, du coup, curieusement ça passe beaucoup mieux !
Si on rajoute les étoiles, les chants des grillons, le coassement des grenouilles, le calme de la nuit, c’est une expérience super sympa, à renouveler sans modération !! "
Marie-Claude

" Première expérience de sortie nocturne (hors agglomération)

qui m’a permis de découvrir la campagne toulousaine sous un aspect différent : le visuel traditionnel s’amenuise au profit de l’olfactif et de l’écoute. Les senteurs et odeurs nocturnes sont exacerbées, car débarrassées du trafic « thermique » quasi inexistant.
Idem pour les bruits de la nuit : j’ai particulièrement apprécié le coassement des grenouilles lorsque nous avons traversé les cours d’eau. Un grand merci pour l’organisation et le cheminement. N’ayant pas un fort sens de l’orientation, je me suis laissé guider sur les routes en toute confiance, car j’avais perdu tout repère.
Un petit bémol malgré tout : le rythme très soutenu de la balade m’a souvent obligé à courir après les feux rouges des autres en devant oublier le spectacle environnant. "
Jean-François

"Ce n’est pas la première fois que je roulais de nuit. Il m’arrive très souvent de le faire en ville.

Il m’est arrivé aussi plusieurs fois de me retrouver en pleine campagne la nuit, lors d’une sortie mal préparée, ou suite à un pépin technique. Cette fois est une première, car la nuit est l’objectif principal de la sortie.
Rendez-vous sur le parking de la piscine à 20h30 avec une quinzaine de plus motivés. Déjà, deux groupes apparaissent, avec deux distances prévues. Pour une première, je me contenterai bien de la boucle la plus courte, ce sera déjà pas mal
Côté équipement, rien de compliqué, surtout que le ciel est clair et qu’il fait chaud. Au moins un gilet réfléchissant, un éclairage avant et arrière, c’est amplement suffisant. Plusieurs options sont possibles. Une simple lampe rechargeable ? Pratique mais attention à l’autonomie s’il faut traverser la nuit ! Une lampe à pile ? Option prudente si l’on voyage également avec une ou deux piles de rechange. Un éclairage alimenté par dynamo ? Ça c’est pour les cyclistes expérimentés. Il faut dire que la puissance d’éclairage impressionne ! Ne pas sous-estimer la soif quand même, car on prévoit de rouler au moins 4h. Pour le guidage, j’ai oublié mon GPS, donc je fais totalement confiance à nos têtes de peloton.

Le parcours choisi est classique, au moins ça fait un paramètre qu’on maîtrise. C’est une boucle par Pibrac, Mondonville, Bouconne, Lévignac, Grenade, Ondes, Seilh, Cornebarrieu.

La première partie au soleil couchant est très agréable, surtout après avoir gravi la côte de Pibrac, où l’horizon se dégage. Néanmoins, il faut rester prudent avec le trafic routier dans notre dos et devant nous.
On s’enfonce dans la nuit au moment d’emprunter la voie de l’A380. Nous avons alors une large piste pour nous seuls ! C’est un peu magique, on perd ses repères habituels. On finirait presque par oublier les barrières qui bloquent régulièrement cette route.
Le long de la forêt de Bouconne, Philippe nous alerte sur la présence de possibles chasseurs à l’arc. Heureusement pour nous, aucune flèche ne vient couper notre trajectoire.

A Lévignac, pour une courte pause, il fait bientôt totalement noir. C’est le moment où les 2 groupes se séparent… temporairement, pour se doubler quelques centaines de mètres plus loin.

Nous passons à côté d’une guinguette d’été très fréquentée, avec comme enseigne une immense rose lumineuse.
Puis nous roulons longtemps le long de la vallée de la Save. On perd la notion du temps, il n’y plus de repère autre que les lumières rouges des vélos devant moi et les rares panneaux indicateurs (Larra).

Enfin, nous arrivons à Grenade, traversons les rues désertes pour se poser sous la halle superbement éclairée. Chacun profite de la fontaine à eau, et grignote un bout pour reprendre de l’énergie.

C’est aussi l’occasion de discuter avec les rares passants, à cette heure tardive, et de tenter de recruter des cyclotouristes.
Comme il nous reste du chemin, nous repartons, direction la Garonne. Le seul indice pour savoir que nous la traversons est sonore, avec les coassements des grenouilles et les cris des oiseaux.
Entre Ondes et Gagnac, nous longeons la rive droite du fleuve sur d’une route assez défoncée. La nuit, c’est plus difficile de voir les nids de poule.
Après Gagnac, nous retraversons la Garonne. La route se fait plus large et plus fréquentée. Heureusement, le fait d’être un groupe nous rend plus visible la nuit.
Le groupe s’étiole pendant la dernière partie. Nous restons vigilants tout de même à n’oublier personne. Moi-même, j’aurais beaucoup de mal à retourner seul à Colomiers en l’absence de mes repères habituels.
Après Cornebarrieu, les choses sont plus simples, nous longeons une partie de la piste de Blagnac, puis traversons la zone industrielle.
Le groupe se disperse, et chacun reprend la route de son foyer en se souhaitant bonne nuit.

Cette balade nocturne était un moment très tranquille, où les sens sont mis en éveil malgré la fatigue : les odeurs de la campagne, le souffle du vent chaud, les moindres bruits, naturels ou mécaniques. C’est aussi un moment de partage un peu fou, où je me demande par moments ce que je fais en plein milieu de la nuit sur mon vélo ! Une belle expérience à refaire, dans d’autres lieux, avec d’autres sensations."
Xavier

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