Randonnée du Gaillac nouveau

, par Nicole Ricard

Il y avait ceux qui avaient des fourmis dans les jambes et qui rejoignirent Gaillac en vélo au départ de Colomiers (messire Jean-Louis et dame Karine accompagnés des deux Stéphane). Et puis, il y avait ceux qui étaient venus faire une « randonnée mondaine » comme la nomma un certain Frédéric qui ne comptait visiblement pas repartir à vide au vue des grosses sacoches qui ornaient sa monture.

Bien sûr, l’équipe columérine ne respecta pas le parcours officiel et suivit, à la lettre, le parcours proposé par son président… Les Ucétistes Toulousains firent également confiance au vénérable et c’est un groupe d’une quinzaine de cyclos qui s’élança droit devant à l’assaut de la première cave.

Le parcours aurait pu se diriger vers la plaine… Que nenni, les coteaux, il n’y a que ça de vrai !

L’équipe fût la première à atteindre les caves Vayssettes et Mas Pignou, stressant quelque peu les vignerons qui ne les attendaient pas si tôt. L’accueil fût à la hauteur comme à l’accoutumée et toulousains et columérins dégustaient leur premier verre à 9h30 !

En route, ils rencontrèrent les amis de Lisle-sur-Tarn et de l’Union, venus en nombre, tant la journée s’annonçait belle. Même les Diagonalistes Francis, Daniel et Pascal étaient de la fête, il y avait un temps pour tout…

La campagne Gaillacoise l’avait bien compris et s’était parée de couleurs éclatantes. Jean-Luc ne savait pas où donner de la tête tant il y avait de clichés à prendre.

Isabelle et Philippe, les voltigeurs, retrouvèrent le groupe au point de rendez-vous, le Domaine de Labarthe.

Les « rapides » venus de Colomiers à vélo étaient déjà attablés lorsque « l’équipée mondaine » arrivait à son tour après un 3ème arrêt dans une cave. Tous, sauf un !

Le sieur Ilia, fidèle à son habitude lors de la randonnée du Primeur, se perdit en partant à la recherche d’une veste oubliée. Mais, cette année, il finit par rejoindre le point de rendez-vous un peu plus tard…
Une pause méridienne bien agréable qui rappelait les pique-niques d’antan où l’on prenait le temps de discuter avec les copains venus d’ailleurs.

Au moment de repartir, on rassura les inquiets, « ça descend jusqu’à Gaillac ». Ça, c’était avant, lorsque l’on suivait le parcours officiel. Mais aujourd’hui, le Président avait décidé de rallonger le parcours compte-tenu de la météo particulièrement clémente qui donnait envie de musarder. Les Ucétistes ne suivirent pas les Columérins, il aurait fallu se méfier…
Bref, la côte qui suivit immédiatement la pause méridienne fût féroce. « En haut, je vais gifler celui qui a fait le parcours » attendit-on dans cette côte digestive à 11%. On comprenait mieux, à présent, ce billet de vingt euros glissait un peu plus tôt dans la main du Président par le sieur Julio « Pour qu’à l’avenir, il adoucisse un peu les parcours »…

L’après-midi conduisit le petit groupe vers une cinquième cave où les fameuses sacoches furent lestées de bouteilles et tresse d’ail.

Tresse d’ail qui, plus tard, fera « piquer un sprint » à la doyenne du groupe...il en restait dans les jambes.

Une balade de fin de saison bien plaisante qui permit, quand même, à chacun de jouer des manivelles et du dérailleur à travers les fameux coteaux de Gaillac... entre deux verres de vin.

Nicole

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